Les Soirées Spéciales sont les points forts de chaque saison. L’idée est de proposer des partenariats chaque fois que possible avec d’autres associations locales pour développer des thématiques : soit avec des experts pour un débat autour du film choisi, de la musique en accompagnement d’un film, ou même la présence de metteurs en scène ou acteurs en visio conférence si pas possible en présentiel. Découvrez ici l’année 2023-2024.
Jeudi 27 juin à 19h30 (séance unique)
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Ciné-échange le jeudi 2 mai à 20h30
en partenariat avec l’association ACI Botticelli
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Documentaire de Lina Soualem,
(France, Palestine, Belgique, Qatar) 1h22
Avec Hiam Abbass, Ul Ali Tabari, Nemat Tabari Abbass, Saïd Abbass, Omaya Younes
Dimanche 7 avril à 17h30 (séance unique)
Dans le cadre du festival ERAP, Palestine en vue
DÉBAT – ÉCHANGE
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CINÉ-ÉCHANGE à l’occasion des 40 ans
de l’Association Tarare-Micro
Lundi 25 mars à 18h00 (séance unique)
Film précédé du court-métrage d’animation
Spring – 2019 – 7 minutes
Dans le cadre de la Fête du Court Métrage
du 20 au 26 mars en partenariat avec le COR
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CINÉ-DÉBAT en présence du réalisateur, en partenariat avec UNICEF, Amnesty et Peuples Solidaires dans le cadre du Festival régional de cinéma d’Amnesty international, Vendredi 15 mars à 20h00 (séance unique)
SI TU ES UN HOMME
Documentaire de Simon Panay (France, Burkina Faso) VOSTF – 1h24
Dans la mine d’or de Perkoa au Burkina Faso, on suit le quotidien d’Opio, un garçon âgé de 13 ans, qui travaille en surface pour gagner un maigre salaire. Afin de payer les frais d’inscription de l’école pour apprendre un autre métier, Opio va devoir gagner plus en descendant dans les galeries souterraines.
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Dans le cadre de la Journée International des Droits des Femmes
Comédie/Drame/Historique, de Nigel Cole (Royaume Uni) – VOSTF – 1h53min
Avec Sally Hawkins, Bob Hoskins, Rosamund Pike
Cette réjouissante comédie sociale anglaise inspirée d’une histoire vraie, raconte comment, en 1968, les ouvrières de l’usine Ford ont acquit la parité salariale.
Le film s’intéresse aussi aux relations entre les grévistes et leurs maris qui ne comprennent pas forcément leurs motivations.
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Trois hommes cassant des cailloux, leurs corps secs, leurs sourires qui démentent le labeur éreintant. Ce n’est pas le bagne, mais des images fortes provenant d’un film de télévision de Marcel Trillat de 1972 sur, déjà, la ferme des Bertrand. Gilles Perret, le réalisateur de Ma mondialisation et de La Sociale, est né et a grandi à 100 mètres de ces trois frères et de leur exploitation laitière du nord de la Haute-Savoie. Vingt-cinq ans plus tard, c’est en voisin qu’il continuait l’histoire dans son tout premier documentaire, Trois Frères pour une vie. Télérama
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Premier long-métrage documentaire de Maciek Hamela, un réalisateur polonais formé au cinéma en France, Pierre feuille pistolet saisit aux cheveux le désastre de la guerre en Ukraine, en inventant un dispositif ambulatoire de première nécessité qui conjoint l’engagement d’utilité publique et le geste artistique original. LeMonde
Pour contacter les associations ukrainiennes:
Liberté UA Mila Kitaieva
ADN Ukraine Lena Versane
Un sourire pour l’Ukraine Serge Ricol
EFCO (Association Culturelle Française EFCO) Claire Gattet
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CINE-DEBAT avec le Centre de Planification et d’Education Familiale (CPEF)
du département du Rhône
How to have sex drame de Molly Manning Walker (Royaume-Uni)
1h31 – VOSTF
Jeudi 18 janvier à 20 h00
Tara (Mia McKenna-Bruce), Skye (Lara Peake) et Em (Enva Lewis), 18 ans, arrivent avec des paillettes dans les yeux à Malia, sur l’île de Crète, réputée pour ses fêtes gigantesques. Pendant quelques jours, elles vont boire, draguer, danser jusqu’au petit matin… Et celle qui ramènera quelqu’un à l’appartement aura droit au grand lit. Tara est sans doute celle qui attend le plus de ce séjour. Elle n’a jamais eu de relation sexuelle.
Rien de très original, mais How to Have Sex, premier long-métrage de la Britannique Molly Manning Walker, récompensé au Festival de Cannes (prix Un certain regard), réussit une plongée quasi ethnographique dans le monde étrangement formaté (très hétérocentré) de la fête à l’échelle industrielle. Où le sentiment de liberté folle qui flotte dans l’air s’apparente aussi à un enfermement, comme lors d’un séjour trop bien organisé. LeMonde
Le monde du vin se féminise : de nombreuses vigneronnes reconnues, telles Elisabetta Foradori en Italie ou Marie-Thérèse Chappaz en Suisse, ont montré le chemin à toute une génération qui emprunte leurs pas. Retour sur ces parcours inspirants avec les équipes des domaines qui accompagnent ces femmes dans une viticulture au plus proche de la nature et du vivant. Vigneronnes
En présence de :
Brieg Clodore, chargé de mission en viticulture biologique auprès d’Agribio Rhône et Loire
Florence Subrin, vigneronne du domaine du Crêt de Bine à Sarcey
Marie Godefroy, vigneronne à Le Breuil
Suivi d’une dégustation de Beaujolais Bio et mini-buffet
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14h : Moi, Daniel Blake
15h45 -16h15 : Court-métrage / interview de Ken Loach réalisé par Roland Nurier
16h15 – 17h15 : Intervention de M. Gauthier Jurgensen, journaliste spécialisé dans le cinéma social britannique.
17h15 : Verre de l’amitié et mini-buffet
18h30 : The Old Oak
20h30 : La part des anges
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La ville de Gaza (qui a donné son nom à ce bout de territoire) a vraisemblablement été fondée vers 1500 av. J.C. La Bible fait de nombreuses mentions de Gaza, partie intégrante de la Palestine qui a enfanté le Christianisme. On retrouve le nom de Gaza dans la fameuse épopée de Samson et Dalila.Gaza a toujours été un carrefour de peuples et de culture.
3 guerres menées par Israël, ces dernières années faisant des milliers de morts et de blessés majoritairement dans la population civile, n’ont visiblement pas altéré la résilience des gazaouis qui reste un modèle de résistance. Mais comment est-ce-possible ?
Yallah Gaza appréhende cette lutte quotidienne pour que le désespoir ne s’installe pas et comment se transmet de génération en génération cette flamme de la culture et la terre ?
NB du réalisateur:
« Film réalisé avant les derniers événements tragiques que nous vivons. Les lieux de tournage du film à Gaza ont été pour la plupart rayés de la carte par les bombardements aveugles israéliens. Certains protagonistes du film ne donnent plus de nouvelles et ont sans doute péris.
Réduire en cendres Gaza est une tragédie sans nom qui se déroule avec la bonne conscience occidentale. Israël mène une campagne qui condamne toute une population à périr sous le feu des bombes, ou par la faim, la soif ou la maladie. Comme si un terrorisme d’État, encore plus sanglant et injuste, devait répondre aux actes de terreur commis par la résistance du Hamas.
Le nettoyage ethnique en cours à Gaza ne peut faire oublier ce qui est montré dans le film : la résilience de ce peuple, la créativité, l’envie de vivre et de ne pas rester enfermé par un blocus illégal et inhumain imposé par l’occupant israélien. »
Interview de Roland Nurier : RVR Radio │ Le Média
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Testament raconte le quotidien de Jean-Michel (Rémy Girard), 70 ans, un homme dépassé par l’époque et les nouvelles mœurs. Dans la maison de retraite où il réside, de jeunes activistes exigeant la destruction d’une fresque historique viennent bousculer la quiétude de tous. La fresque en question représente Jacques Cartier au moment de sa découverte du Canada au 16ème siècle.
Inspiré d’une toile vue par le cinéaste dans un musée new-yorkais, elle représente le navigateur entouré de ses hommes en armes, face à un chef de l’un des peuples autochtones.
Dans cette ère de rectitude politique, d’évolution identitaire, de protestations, de scandales culturels, de militantisme, de tempêtes médiatiques, cet homme âgé ayant perdu la foi en l’humanité est à la recherche de nouveaux repères qui pourraient l’apaiser. Un peu perdu, attendant juste la mort, il se pourrait que les bouleversements en cours le ramènent à la vie.
Rémy Girard : « C’est un film où on parle de toutes les nouvelles tendances : genrés, non genrés, woke, pas woke… Il y en a qui vont en prendre pour leur rhume ! Mais c’est fait avec ce regard de Denys, qui est toujours juste, à mon avis. »
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La première séance spéciale était en partenariat avec ATTAC (Association pour la Taxation des Transactions pour l’Aide aux Citoyens).
La première séance spéciale est en partenariat avec ATTAC (Association pour la Taxation des Transactions pour l’Aide aux Citoyens). La (Très) grande évasion
Le film traite un sujet central dans nos sociétés : l’évasion fiscale et la lutte que les États assurent mener (avec une efficacité proche du néant) pour réduire les dommages collatéraux d’un capitalisme tout puissant, où la liberté absolue des ultra-riches rogne sur l’idée de partage des ressources pour un mieux vivre (ou survivre) commun.
Le genre de film devant lequel on rit fort pour ne pas pleurer devant tant d’injustice souvent encouragée par les États, au nom de la fameuse et fumeuse théorie du ruissellement. Un film d’intérêt public.
Les Soirées Spéciales sont les points forts de chaque saison. L’idée est de proposer des partenariats chaque fois que possible avec d’autres associations locales pour développer des thématiques : soit avec des experts pour un débat autour du film choisi, de la musique en accompagnement d’un film, ou même la présence de metteurs en scène ou acteurs en visio conférence si pas possible en présentiel.