On connait l’engagement social de Nabil Ayouch (réalisateur franco-marocain) dans ses films, qui lui a d’ailleurs valu quelques problèmes avec la censure (Much Loved) mais moins son action sur le terrain, avec l’ouverture de centres culturels au Maroc. Haut et fort (Casablanca Beats) est un film musical, social, sincère et engagé, un hymne à la liberté et à la jeunesse marocaine.
Anas, ancien rappeur, est engagé dans un centre culturel d’un quartier populaire de Casablanca. Encouragés par leur nouveau professeur, les jeunes vont tenter de se libérer du poids de certaines traditions pour vivre leur passion et s’exprimer à travers la culture hip-hop. Faux documentaire mais vraie comédie musicale, le film électrise par l’énergie positive qu’il dégage.
Jeudi 27/12 à 20 H 00 – Dimanche 30/01 à 18 H 00
Coin de la presse:
« Depuis que je suis jeune, j’ai vu l’impact des arts et de la culture sur un jeune. J’ai vu ce que cela m’a fait. Je pense que je ne serais pas devenu réalisateur si je n’étais pas passé par une MJC, une Maison de la Jeunesse et de la Culture. J’ai vu la différence entre mes copains qui ont fréquenté cette MJC et ceux qui ne l’ont pas fréquentée, ce qu’ils sont devenus. Pour cela, j’ai eu très tôt la conviction que c’était un biais extraordinaire d’émancipation pour cette jeunesse. À travers cette fondation que j’ai créée en 2009, j’ai voulu essayer de développer ces différents centres avec des équipes, des amis, pour véritablement donner à cette jeunesse tous les outils pour apprendre à s’exprimer. » RFI.fr
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