La saison cinématographique a redémarré le 20 septembre. La coupure a été certainement trop longue. Nous nous engageons l’année prochaine à proposer une programmation Art et Essais tout au long de l’été.
Quatre films sont proposés pour cette rentrée :
Santosh de Sandhya Suri qui nous emmène en Inde auprès de Santosh qui à la mort de son mari va se retrouver immerger dans le monde de la police. A chaque instant, durant les deux heures que dure cette plongée dans le quotidien d’une femme flic qui tente de prendre son envol, l’actrice nous fait entrer dans son mental, nous transmettant ses sensations les plus furtives. Cette mise en scène nous accroche à ce thriller sombre et féministe.
Le roman de Jim des frères Larrieu, un mélo sec et poignant qui fait l’éloge des liens qui peuvent se nouer entre les êtres en dehors de la consanguinité et qui parle aussi de ce qui n’est pas souvent montré au cinéma, la fragilité, la gentillesse, la fiabilité des hommes.
Dans Septembre sans attendre, Jonas Trueba filme un couple entre séparation ou remariage, pour le meilleur et pour le rire. Tisser la vie, l’amour et les films, c’est ce que font ensemble, à l’écart de l’industrie du cinéma espagnol, le quadragénaire Jonas Trueba et sa compagne, Itsaso Arana. Il réalise, elle joue dans plusieurs de ses longs-métrages.
La Partition de Matthias Glasner nous emmène en Allemagne. Pendant trois heures, en quatre mouvements, cette Partition sèche et explosive va démêler les fils d’existences meurtries, en compagnie d’acteurs excellents. Son mouvement avance, de débordements chauds comme la lave à la froideur stupéfiante des sentiments.