Le Théorème de Marguerite n’est pas un film sur les mathématiques, mais sur la passion, celle d’inventer et de créer, celle de se retrouver dans un monde parallèle qui vous procure des émotions et des satisfactions plus importantes que le monde réel. L’avenir de Marguerite, brillante élève en Mathématiques à l’ENS, semble tout tracé, mais une erreur bouscule toutes ses certitudes et l’édifice s’effondre. Marguerite décide de tout quitter pour tout recommencer.
« Quand je commence un film, je pars toujours d’un sentiment, d’une sensation que j’ai éprouvée, qui m’intrigue et que j’ai envie d’explorer. Vers 20 ans, je suis tombée malade et j’ai dû rester cloîtrée six mois. Après ma guérison, j’ai ressenti un décalage avec les gens de mon âge, je n’étais plus dans leur insouciance. J’ai cherché comment raconter ce décalage au monde et aux autres. J’ai pensé aux grandes écoles, où les élèves sont parfois en de hors du monde, focalisés sur leurs études et très vite le milieu des mathématiques m’est apparu comme une évidence.
L’univers des mathématiques – et par extension de l’ENS – a rarement été représenté au cinéma, et encore moins avec une héroïne mathématicienne. C’est ma rencontre avec Ariane Mézard, l’une des rares et grandes mathématiciennes françaises.
Être réalisatrice, c’est ne jamais rien lâcher. Il y a chez Marguerite ce volontarisme, une forme d’abnégation, une passion dans lesquels je me reconnais. L’autre point commun, c’est l’engagement et la ténacité qu’exigent nos métiers. Les mathématiciens peuvent chercher toute leur vie à résoudre un problème sans être certains d’y arriver. Les cinéastes prennent aussi le risque de voir leur projet achopper à tout moment. » Anna Novion
Vendredi 24 novembre à 20h30 – Lundi 27 novembre à 18h00
Jeudi 30 novembre à 20h30 – Dimanche 3 décembre à 18h00