Elle a vu en lui tout de suite la bonté, à cause de cette main humble et belle qui caresse le dos de son âne. Lui a entendu les cris de mépris, les moqueries autour de sa jambe abîmée et son regard vide et effarouché. Mais voilà, ils se sont mariés, acceptant leur dénuement total comme une opportunité de vie et d’amour. Li Ruijun est un jeune réalisateur qui cumule à son actif déjà six longs-métrages et qui force à l’admiration dans son pays en Chine. Le Retour des hirondelles apparaît comme une œuvre majeure, dont la maîtrise de la mise en scène, de l’écriture et de la photographie est stupéfiante. Autant le récit refuse l’esbroufe et se contente de regarder pendant plus de deux heures un couple d’une magnifique simplicité, autant le film touche quasiment la perfection. A voir A lire
Pour la France : “le magnifique champ d’honneur”
Pour son deuxième long-métrage, Rachid Hami adapte l’histoire tragique de son frère aîné Jallal Hami, mort en école militaire lors d’un bizutage. Un travail de mémoire familial bouleversant qui a profondément ému les critiques du Masque & la Plume. RadioFrance
Pour faire face à la crise du cinéma, le Clap a mis les bouchées doubles en cette fin d’année. L’association locale de promotion du cinéma propose de nombreuses dates. Des projections avec la présence de réalisateur, d’expert ou de témoins…
Ainsi, le Clap va proposer, en plus de sa programmation habituelle, diverses animations pour attirer du monde à ses séances.
L‘article complet du 9 novembre 2022 dans le Le Progrès
Disponible aussi en lecture PDF
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Photo de Frédéric Bobin, soirée spéciale : Ciné – Concert
avec un entre-acte de pizza (photo en haut de la page)
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Photo à droit : Christophe Ramaux, membres des Économistes atterrés qui parlait de l’auto entreprises après la projection de Reprise en main de Gilles Perret vendredi 18 novembre.
Photo à gauche : le débat du 28 octobre en collaboration avec l’association « Familles Solidaires», autour du film des frères Dardenne « Tori et Lokita ».
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… L’association CLAP dont Roland Nurier est président, elle sélectionne des films chaque mois dans le but de « faire découvrir un autre cinéma que celui des « blockbusters ». Le programmation se veut éclectique, avec des réalisateurs européens, mondiaux et français.
Article publié le 13 octobre 2022 dans Le Pays, à consulter en PDF
Roland Nurier, cinéaste engagé Le Pays
Le cinéaste Roland Nurier “Les Palestiniens dansent sur les ruines”
Consulter l’article du Progrès en PDF
Au micro de RVR radio : Roland Nurier et Christophe Oberlin
La fréquentation des salles de cinéma est en chute libre en 2022. Ce n’est pas un scoop !. Selon les salles la baisse est de 30 à 60 % (chiffres CNC) par rapport à l’avant crise sanitaire. Le CLAP et le cinéma de Tarare n’échappent pas à la règle. Une fois qu’on a dit ça, que fait-on ?
On accuse les plateformes, les écrans plats, la pandémie, un peu tout à la fois… Il faut se réinventer entent-on ? Le CLAP a ainsi décidé, plutôt que de se morfondre, d’élargir son offre en la diversifiant et en redoublant d’efforts pour ces mois de Novembre et Décembre.
Nous vous proposons un merveilleux film « Le bleu du caftan » (une seule séance) dans le cadre du festival de Villefranche « Rencontres du cinéma francophone en Beaujolais » le 11 novembre, puis en coopération avec l’association ATTAC une soirée-débat autour du dernier film de Gilles Perret « Reprise en main » (une seule séance) et pour animer le débat, un Economiste Attérrés, le 18 novembre. Puis nous innovons avec une soirée « ciné-concert » le 2 décembre proposant 5 courts métrages (finement sélectionnés) + un concert acoustique de Frederic Bobin (auteur-compositeur-interprète d’une grande sensibilité).
Vendredi 9 décembre, le CLAP collaborera également avec le service « « Solidarité, cohésion sociale » de la Mairie avec le film, “Leur Algérie” de Lina Soualem dans le cadre d’une soirée spéciale.
Et enfin votre association accueillera l’avant-première du nouveau film documentaire « Yallah Gaza » de Roland Nurier, suivi d’un débat, avec la présence de l’équipe du film et d’un intervenant Vendredi 16 décembre.
Voilà, nous espérons tous et toutes que le public reviendra au cinéma, car pour paraphraser Albert Camus :
« Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude. »
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Le 3 octobre, un rapport du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) révélait que la fréquentation des salles de cinéma, au mois de septembre 2022, avait atteint un seuil critique avec 7,38 millions d’entrées, soit le plus bas niveau depuis la réouverture des salles, le 18 mai 2021, à l’issue d’une année de pandémie. La douche s’est révélée d’autant plus froide que le secteur comptait beaucoup sur l’« effet rentrée » à la suite d’un été en berne. A l’exception de l’année 2020, celle de la crise sanitaire et de la fermeture des lieux de culture, de tels résultats n’avaient pas été enregistrés depuis 1980.
Les causes de cette désaffection des salles ont beau être multiples, on n’en entend pas moins régulièrement une petite musique lancinante qui résonne comme une recherche de coupables et en appelle à la vox populi. « Les spectateurs n’ont pas envie d’aller au cinéma pour se faire chier », s’est ainsi écrié Jérôme Seydoux, le patron du groupe Pathé, au micro de France Inter, mercredi 12 octobre, mettant explicitement sur la sellette, si l’on peut dire, le cinéma d’auteur français. On ne saurait être plus loin de Martin Scorsese, qui a déclaré, le 13 octobre, sur la scène du New York Film Festival : « Depuis les années 1980, on ne regarde plus que les chiffres. (…) Le cinéma est dévalué, déconsidéré, amoindri de toutes parts, non pas tant sa part commerciale qu’artistique. » Le Monde ___________________________________________________