Florence au début du XVIe siècle. Considéré comme un génie par ses contemporains, Michelangelo Buonarroti est pourtant réduit à la pauvreté après avoir terminé le plafond de la chapelle Sixtine. Lorsque le Pape Jules II meurt (de la famille Della Rovere) Michel-Ange devient obsédé par l’idée de trouver le meilleur marbre pour terminer son tombeau. La loyauté de l’artiste est mise à l’épreuve lorsque le pape suivant Léon X (de la famille rivale des Médicis) lui passe une nouvelle commande lucrative : la façade de la basilique San Lorenzo. Obligé de mentir afin de conserver les faveurs des deux familles, Michel-Ange est victime de suspicion et d’hallucinations qui le mènent à faire un examen de sa propre morale et de ses échecs artistiques.
« […] Pour Konchalovsky, un voyage de huit ans à la découverte du véritable Michel-Ange et des failles qui se cachaient sous son génie, ce qui a finalement mené […] au personnage tourmenté et impétueux de Michel-Ange, tantôt modeste et vaniteux, extravagant et misanthrope, pingre et généreux, violent, évasif et intransigeant, ce qui contraste avec le sublime de son art. Le film ne s’intéresse qu’à une partie spécifique de la vie de Michel-Ange. A. Konchalovsky évite de mythifier son sujet et capture la saveur de la Renaissance. L’équipe de production a contacté plusieurs historiens qui ont apporté leur expertise afin de s’assurer que les choix artistiques respectaient la réalité historique, afin que chaque scène dégage une véritable authenticité. » Notes de production, Il Peccato
Vendredi 11 juin à 20h – Lundi 14 juin à 17h30 – Dimanche 20 juin à 18h